Dennis Sifris, MD, est spécialiste du VIH et directeur médical de la gestion des maladies LifeSense. James Myhre est un journaliste américain et éducateur VIH.
Mis à jour le 06 juillet 2022Lindsay Cook, Pharmd est un pharmacien consultant certifié au conseil d'administration.
Table des matières Voir tout Table des matièresBien que le VIH ne fasse pas les gros titres du monde comme il l'a fait au plus fort de la pandémie du sida, il reste un problème de santé mondial majeur. En 2019, environ 1.7 millions de personnes ont été nouvellement infectées, dont plus de 38 000 aux États-Unis.
Comme pour toutes les pandémies, certains groupes sont plus durs que d'autres, et non seulement le nombre de nouveaux cas augmente, mais aussi sont les chances d'obtenir le VIH si vous êtes dans ce groupe. Comprendre les risques - où le VIH est plus courant et moins courant - peut vous aider à naviguer dans le risque et à réduire les chances.
Images Peter Dazely / GettyLorsque les épidémiologistes se réfèrent à l'échelle de la pandémie du VIH, ils le décrivent non seulement par le nombre réel d'infections mais aussi par son incidence (nombre de nouveaux cas) et la prévalence (proportion de personnes touchées).
En termes de risque VIH, la prévalence est sans doute la valeur la plus importante en ce qu'elle décrit le nombre de personnes d'un groupe spécifique au VIH à ce moment-là. Plus la prévalence est élevée, plus le VIH est «commun» dans ce groupe, et plus votre probabilité d'infection est grande.
La prévalence du VIH peut être calculée en pourcentages (%) en divisant le nombre de personnes atteintes de VIH par le total de la population à 100%. Par exemple, si 100 personnes dans une ville de 10 000 ont le VIH, la prévalence du VIH dans cette ville est de 1% (100 ÷ 10 000 x 100% = 1%).
La prévalence du VIH décrit non seulement une population géographique, comme la ville de San Francisco ou l'Afrique subsaharienne, mais aussi des groupes avec des caractéristiques définies, comme les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes (HSH) ou des personnes âgées de 18 à 24 ans.
En calculant le taux d'infections au sein de ces groupes, les responsables de la santé et le public ont une meilleure idée de la façon dont le VIH «commun» se trouve dans cette population et peut formuler des stratégies pour réduire le risque d'infection.
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La prévalence du VIH peut varier considérablement selon la région, mais est influencée par bon nombre des mêmes facteurs, que vous viviez dans un pays développé comme les États-Unis ou un pays en développement en Afrique ou en Asie.
Actuellement, aux États-Unis, environ 1.1 million d'Américains vivent avec le VIH d'une population totale d'environ 331 millions. Cela se traduit par une prévalence du VIH d'environ 0.3%.
Cela ne signifie pas que partout où vous allez dans le u.S., Le risque sera le même. Dans les populations urbaines denses, le risque d'infection est plus élevé, que l'infection soit VIH ou Covid-19. Mais d'autres facteurs pèsent également, notamment la pauvreté et l'accès à des soins de santé de qualité.
Dans les communautés plus riches, l'accès à l'assurance maladie signifie que vous êtes plus susceptible d'être diagnostiqué, traité et de maintenir une charge virale indétectable si vous obtenez le VIH. Sans le même accès aux soins, les personnes pauvres sont moins susceptibles d'être diagnostiquées et plus susceptibles d'infecter les autres, augmentant la prévalence du VIH dans leurs communautés.
casino tortugaCes deux dynamiques - la densité de la population et la pauvreté - se reflètent dans les taux de prévalence qui ne sont pas seulement plus élevés dans des villes comme New York et Washington, D.C. mais aussi dans certaines parties du pays, comme le Sud, où l'accès aux soins de santé est pauvre. En conséquence, les taux de prévalence du VIH sont les plus élevés dans le nord-est (0.534%) et le Sud (0.517%), où ces deux préoccupations sont endémiques.
Le Sud est particulièrement préoccupant. Aujourd'hui, près de la moitié des Américains sans assurance maladie vivent dans les États du sud. Sans surprise, ces États représentaient 51% de toutes les nouvelles infections à VIH en 2018.
| U.S. Villes avec la prévalence le plus élevée du VIH | |||
|---|---|---|---|
| État | Prévalence du VIH, 2018 | Les gens vivant avec le VIH | |
| 1 | New York | 0.765% | 133 300 |
| 2 | Géorgie | 0.625% | 58 100 |
| 3 | Maryland | 0.653% | 35 400 |
| 4 | Floride | 0.607% | 117 400 |
| 5 | Louisiane | 0.541% | 22 600 |
| 6 | New Jersey | 0.464% | 37 200 |
| 7 | Caroline du Sud | 0.406% | 18 900 |
| 8 | Nevada | 0.403% | 10 900 |
| 9 | Californie | 0.396% | 136 900 |
| dix | Texas | 0.393% | 97 400 |
Les mêmes facteurs qui conduisent ici aux pandémies dans le u.S. conduisez également les pandémies à l'étranger. Dans les pays pauvres en ressources avec des taux élevés de pauvreté, la prévalence du VIH est encore alimentée par des infrastructures de santé en ruine et des niveaux élevés de travail migrateur (permettant la propagation de l'infection).
En conséquence, les taux de prévalence observés dans Eswatini (Swaziland), par exemple, sont significativement plus élevés que ceux observés dans les pays riches en ressources comme les États-Unis.
Avant la répartition généralisée des médicaments antirétroviraux, il n'était pas rare de voir les taux de prévalence dans certains pays dépassant 26%. Bien que des chiffres comme ceux-ci aient chuté de manière significative depuis la hauteur de la pandémie en 2004, elles restent toujours étonnamment élevées, avec jusqu'à une personne sur quatre touchée dans certains pays soi-disant prévalents.
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Cela est particulièrement vrai en Afrique subsaharienne, où environ 25.7 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH.
| Pays avec la prévalence le plus élevée du VIH | |||
|---|---|---|---|
| Pays | Prévalence du VIH, 2019 | Les gens vivant avec le VIH | |
| 1 | Eswatini (Swaziland) | 27.3% | 210 000 |
| 2 | Lesotho | 23.6% | 340 000 |
| 3 | Botwana | 21.9% | 360 000 |
| 4 | Afrique du Sud | 21.5% | 7 700 000 |
| 5 | Namibie | 13.8% | 230 000 |
| 6 | Zimbabwe | 13.5% | 1 300 000 |
| 7 | Zambie | 12.4% | 1 200 000 |
| 8 | Mozambique | 12.3% | 1 800 000 |
| 9 | Malawi | 9.2% | 1 000 000 |
| dix | Ouganda | 6.5% | 1400 000 |
Contrairement aux pays durs du monde en développement, la prévalence du VIH dans les pays développés, comme ceux d'Europe occidentale, est plus ou moins à égalité avec les États-Unis (environ 0.2% ou moins).
Si tout était égal, un 0.La prévalence de 3% du VIH peut sembler relativement faible. Mais clairement, différents facteurs influencent le risque de VIH d'un groupe à un autre. Lorsque plusieurs facteurs de risque se chevauchent, la prévalence du VIH dans ce groupe peut facilement augmenter de deux, 10, 20 fois ou plus.
Le sexe est le principal mode de transmission du VIH aux États-Unis et la plupart des autres parties du monde. En conséquence, les jeunes qui sont généralement plus actifs sexuellement sont plus à risque. Les jeunes sont également plus susceptibles de s'engager dans des comportements risqués, tels que plusieurs partenaires sexuels et la toxicomanie, ou des MST contractuels comme la chlamydia ou la gonorrhée, qui aident à faciliter l'infection à VIH.
Ces risques sont mis en évidence par le rapport annuel de surveillance annuel 2019 des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) dans lesquels l'incidence du VIH était deux à trois fois plus élevée chez les adultes de 24 à 35 ans que tout autre groupe d'âge.
| U.S. Incidence du VIH par groupe d'âge, 2018 | |
|---|---|
| Tranche d'âge | Nombre d'infections |
| 13 à 24 | 7 891 |
| 25 à 34 | 13 491 |
| 35 à 44 | 7 275 |
| 45 à 54 | 5 389 |
| 55 ans et plus | 3 835 |
| Total | 37 881 |
Le taux de transmission davantage est le taux élevé d'infections non diagnostiquées chez les adolescents et les jeunes adultes. Des études suggèrent que jusqu'à 44.9% des personnes ont 13 à 24 ans ne sont pas au courant de leur statut et sont plus susceptibles de transmettre le virus à d'autres.
En conséquence, la prévalence du VIH chez les jeunes aux États-Unis est supérieure à celle de la population dans son ensemble: environ 457 infections par 100 000, soit 0.457%.
Le VIH est efficacement transmis par les fluides corporels, y compris le sang, le sperme, les liquides vaginaux et le lait maternel. Cela étant dit, comment Ces fluides entrent dans le corps font une grande différence dans la probabilité que vous soyez infecté.
Aux États-Unis, la part du lion de nouvelles infections est parmi les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes (MSM), dont la majorité acquiert le VIH par le sexe anal. Les HSH représentent également la plus grande population de personnes vivant avec le VIH, avec un nombre supérieur à 678 000 en 2019.
Statistiquement parlant, les contacts sexuels masculins augmentent le risque de VIH de 57 fois par rapport à un ensemble apparié d'hommes hétérosexuels. L'homophobie, la stigmatisation, les taux élevés de toxicomanie et les vulnérabilités biologiques (y compris la perméabilité des tissus rectaux) contribuent tous au risque accru de VIH.
Les vulnérabilités biologiques prennent également en compte les taux d'infection accrus chez les femmes hétérosexuelles. En tant que partenaire réceptif dans le sexe vaginal, le risque de transmission chez les femmes est le double de celui de son partenaire masculin.
Bien que l'injection de la consommation de médicaments représente une proportion plus petite des infections globales dans le u.S. (Environ 189 600), la transmission du sang à sang du VIH via des aiguilles partagées est extrêmement efficace et est censée contribuer à une seule infection sur 10 sur 10.
En revanche, la transmission mère-enfant du VIH, bien que courante dans de nombreux pays en développement, est presque inexistante dans le U.S. en raison de l'utilisation routine de la thérapie antirétrovirale prénatale et de l'évitement de l'allaitement.
| Risque d'exposition au VIH relatif par acte par type de transmission | |
|---|---|
| Voie de transmission | Risque par rapport |
| Sexe anal (réceptif) | 1.43% (un sur 70) |
| Sexe anal (insertif) | 0.62% (un sur 154) |
| Sexe vaginal (homme à féminin) | 0.008% (un sur 1 250) |
| Sexe vaginal (homme à féminin) | 0.04% (un sur 2 500) |
| Sexe oral | 0% à 0.0005% (un sur 20 000) |
| Aiguilles partagées | 0.67% (un sur 149) |
| Transmission de la mère à l'enfant | 0.001% ou moins (moins un sur 100 000) |
Il n'est jamais sage de "jouer les chances" lors de l'estimation de votre risque pour le VIH. Indépendamment de ce que disent les statistiques, il est possible d'être infecté par une seule exposition.
La race et le VIH sont liés intégralement. Les personnes de couleur, y compris les femmes de couleur, sont affectées de manière disproportionnée par rapport aux blancs en raison d'une multitude de facteurs de risque qui se croisent.
Non seulement les taux de pauvreté sont deux fois plus élevés parmi les Noirs et les Latinos que avec les blancs (18.8% et 15.7% contre 7.3% respectivement), mais le manque d'accès qui en résulte à des soins de santé qualifiés jumelés à des niveaux élevés de stigmatisation du VIH continuent de loin du diagnostic et du traitement dont ils ont le plus désespérément besoin.
En tant que groupe de population, les Blancs représentent près d'un tiers de toutes les nouvelles infections à VIH aux États-Unis, mais ont une prévalence du VIH nettement plus faible que les Noirs ou les Latinos.
Aujourd'hui, les Noirs et les Latinos ne représentent que 13.4% et 18.5% du u.S. la population mais respectivement représentent plus de 447 000 et 242 500 des infections totales. En revanche, les blancs représentent 60.1% du u.S. Population et ne représentent que 323 000 infections.
| U.S. Prévalence du VIH par groupe racial / ethnique | |
|---|---|
| Groupe racial / ethnique | Prévalence du VIH |
| Blancs (tous) | 0.224% |
| Noirs / Afro-Américains (tous) | 1.715% |
| Latinos / Hispaniques (tous) | 0.558% |
| homme blanc | 0.196% |
| Hommes noirs | 1.157% |
| Hommes latino-américains | 0.431% |
| Femmes blanches | 0.38% |
| Femme noire | 0.557% |
| Latina / Hispanic Women | 0.53% |
| U.S. taux | 0.3% |
Il y a des choses que vous pouvez faire pour réduire considérablement votre risque d'obtenir ou de passer le VIH:
De la même manière que le risque de VIH est influencé par de multiples facteurs, dont vous pouvez contrôler et d'autres que vous ne pouvez pas - les stratégies de prévention du VIH nécessitent une approche multifactorielle.
Cela est particulièrement vrai si vous êtes dans une relation sérodiscordante, dans laquelle un partenaire a le VIH et l'autre n'a pas. Dans de tels cas, vous devez non seulement réduire l'infectiosité du partenaire séropositif, mais aussi la sensibilité du partenaire séronégatif. Avec les thérapies antirétrovirales modernes, cela est possible.
On peut dire que le plus grand défi consiste à éviter l'infection si vous êtes dans une relation occasionnelle ou si vous avez plusieurs partenaires. Même si vous vous renseignez sur le statut d'un partenaire (et vous devriez), vous ne pouvez pas toujours être sûr que la réponse est exacte ou à jour.
Bien que le VIH ne soit pas nécessairement la maladie potentiellement mortelle qu'elle était autrefois, elle présente toujours de graves risques pour la santé et le bien-être d'une personne si une infection se produit. En vous éduquant et en formulant une stratégie de prévention efficace, vous pouvez réduire le risque de transmission et profiter de la tranquillité d'esprit, que vous ayez plusieurs facteurs de risque ou un seul.
Si vous avez besoin d'aide pour formuler une stratégie de prévention du VIH, parlez avec votre médecin ou demandez une référence à une organisation VIH communautaire ou à une clinique de MST locale.
Il y a actuellement environ 1.1 million d'Américains vivant avec le VIH, selon les Centers for Disease Control and Prevention.
Combien de nouveaux cas de VIH sont diagnostiqués chaque année?En 2019, il y a eu 36 801 nouveaux diagnostics de VIH aux États-Unis, selon les Centers for Disease Control and Prevention. La fin du programme d'épidémie de VIH a pour objectif de réduire le nombre de nouveaux diagnostics de VIH à 9 588 d'ici 2025 et 3 000 d'ici 2030.
Qui est le plus à risque de contracter le VIH?Certaines populations sont plus à risque de contracter le VIH. Des hommes gais et bisexuels et d'autres hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes ont les taux les plus élevés de transmission du VIH. Démographiquement, les taux de contraction du VIH sont les plus élevés pour les personnes âgées de 25 à 34 ans. Par race, les Noirs ont les taux les plus élevés de nouveaux diagnostics de VIH.
Quelle est la voie la plus courante de transmission du VIH?Le sexe anal est la voie la plus courante de transmission du VIH. La réception du sexe anal a un risque par incidence de 1 sur 70 tandis que l'insertion du sexe anal a un taux de un sur 154. Partager des aiguilles est le deuxième comportement le plus risqué pour contracter le VIH avec un sur 149 chance par incident. Le sexe oral a les taux les plus bas avec un sur 20 000.
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Par James Myhre & Dennis Sifris, MD
Dennis Sifris, MD, est spécialiste du VIH et directeur médical de la gestion des maladies LifeSense. James Myhre est un journaliste américain et éducateur VIH.
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